mercredi 14 décembre 2011

Le comité NPA du Ternois soutient les luttes des élèves et professeurs du Lycée Albert Châtelet !

Les sujets de désaccords et de mécontentements sont aujourd’hui très nombreux dans l’Education nationale : suppressions massives de postes, dégradation des conditions de scolarisation des élèves, conditions de travail de plus en plus difficiles pour l’ensemble des personnels... autant de mesures qui ne sont pas au service de la réussite de tous.
Les élèves du Lycée Albert Châtelet de Saint-Pol sur Ternoise ainsi que leurs professeurs en font les frais aujourd’hui mais ne se résignent pas, bien au contraire.
Le comité NPA du Ternois apporte tout son soutien aux lycéennes et lycéens qui luttent pour la remise en place de leur bac blanc dans toutes les matières.
La mise en application, par la directrice de cet établissement, du décret du rectorat est la principale cause de l'annulation de cette épreuve.
En effet, ce fameux décret obligerait 5 enseignant(e)s à effectuer des heures supplémentaires non-rémunérées, ce que nous dénonçons et condamnons. C'est pourquoi nous soutenons également le corps enseignant qui boycotte la réalisation de ces épreuves.
Nous pensons qu'il est nécessaire et même primordial, pour que ni les professeurs, ni les élèves ne soient pénalisés, de converger les luttes et d'appeler à l'annulation de ce décret.
Enseignant(e)s, élèves, parents d'élèves, syndicats, mouvements lycéens, organisations politiques, … pour la réussite de toutes et tous et de meilleures conditions de travail :
EXIGEONS LE RETRAIT DE CE DECRET !!!

Nous restons à la disposition de chacune et chacun, nous sommes ouverts à toute proposition [de discussion] pour l'organisation d'actions.

samedi 3 décembre 2011

RÉUNION PUBLIQUE avec Philippe POUTOU Vendredi 9 décembre 19h30 à LILLE

Le NPA présente Philippe Poutou à l’élection présidentielle de 2012. Ouvrier de l’automobile près de Bordeaux, Philippe a mené avec ses collègues, une lutte victorieuse de quatre ans pour la survie de l’usine.
« Aux capitalistes et à eux seuls de payer leur dette et leur crise », c’est cette exigence que nous voulons défendre dans cette campagne. Nous voulons virer Sarkozy et sa majorité, mais sans aucune illusion sur le PS et ses alliés qui annoncent une « austérité de gauche ». Il faudra un mouvement d’ensemble pour faire reculer les banquiers, le patronat et les gouvernants. C’est cette riposte qu’il s’agit de préparer en coordonnant et en généralisant les luttes et les résistances. Il n’y a pas d’autre choix.
« La politique est l‘affaire de toutes et de tous, nous devons prendre nos affaires en main et nous représenter nous-mêmes… » dit Philippe qui entend être la voix « de toutes celles et ceux qui en temps normal n’ont pas les moyens de se faire entendre »

ENSEMBLE, refusons de payer leurs crises !

Augmentation du temps de travail de 30 minutes par jour dans le secteur privé, suppression de deux mois de salaire dans le public, telles sont les dernières mesures du gouvernement au Portugal pour satisfaire les exigences des grands groupes financiers. Partout en Europe, de la Grèce à l’Italie, en passant par l’Irlande, les plans d’austérité se multiplient, faisant basculer des millions de salariés dans la pauvreté.
Ici, en France, Fillon vient d’annoncer un nouveau plan de rigueur de 19 milliards d’euros sur deux ans avec l’augmentation de la TVA de 5, 5 à 7 % sur une partie des produits et des services, l’accélération de la réforme des retraites, la réduction des budgets sociaux et le gel des prestations sociales.
Cette politique comme ailleurs en Europe ne pourra que renforcer la crise, en appauvrissant la population et en préparant une récession généralisée.
De la Grèce au Portugal, en passant par l’Italie, la France ou l’Allemagne, ils ont tous la même idée : nous faire payer la crise d’un système économique au bord de l’asphyxie. Pourtant la dette publique provient des exonérations et réformes fiscales qui ont bénéficié aux entreprises et aux plus riches. Elle est aussi le résultat de tous les plans de sauvetage des banques qui ont permis à ces derniers de spéculer de plus belle, y compris contre les États !
Le NPA défend un autre programme, des mesures d'urgence pour faire payer la crise aux capitalistes : l'annulation de la dette, la saisie des banques, une augmentation des salaires de 300 euros et le SMIC à 1600 euros nets, l'interdiction des licenciements et la réduction du temps de travail jusqu’à résorption du chômage.
La solution n’est pas d’attendre 2012 : le candidat du Parti socialiste, François Hollande, parle bien de « donner du sens à la rigueur ». Pour se débarrasser de Sarkozy, mais aussi des politiques d'austérité, c'est un rapport de force social qu'il faut construire.
Face aux plans du gouvernement, une vaste mobilisation unitaire, populaire, politique, syndicale, associative doit se dresser contre toutes les mesures d’austérité, pour suspendre immédiatement le paiement de la dette publique et enquêter sur son origine, son contenu et ses profiteurs, pour refuser de renflouer à nouveau les banques et au contraire les saisir et les mettre sous contrôle public.
Pour reprendre le contrôle sur nos destinés, à l'heure où le capitalisme menace nos conditions de vie, de travail et l'avenir de la planète, il faut une rupture avec le système, ôter le pouvoir au banques et aux grands patrons, le donner à ceux qui produisent, qui font fonctionner la société au quotidien.
C'est ce que portera le candidat du NPA, Philippe Poutou, ouvrier dans l'automobile, à l'élection présidentielle de 2012.

RÉUNION PUBLIQUE avec Philippe POUTOU Vendredi 9 décembre 19h30 à LILLE
Mairie de quartier de Lille sud (83 rue du Faubourg des Postes Métro Porte des Postes)