Communiqué de Jérémy Lautour .

Au lendemain de ce premier tour des élections législatives dans la 1ère circonscription du Pas-de-Calais nous tenons tout d'abord à remercier toutes celles et ceux qui ont voté pour nous, et aussi celles et ceux qui nous ont apporté leur soutien ou encouragements. Nous ne pouvons ignorer le fort taux d'abstention (plus élevé qu'en 2007) qui traduit un désintéressement de cette élection lié très certainement à l'absence de proportionnelle. Nous pouvons également constater et apprécier (sans nous en contenter) la claque magistrale prise par l'UMP représentée par Michel Petit et le net recul du FN au sein de notre circonscription. Malgré cela nous devons rester vigilants et continuer de dénoncer et combattre leurs idées anti-sociales, haineuses... Nous pouvons noter également que dans les communes où nous militons au quotidien nous réalisons de biens meilleurs résultats que sur le reste de la circo. Les 7,57% à Villers-l'Hopital, 5,6% à Auxi-le-Château, plusieurs des communes proches à plus de 4% et 2,81% pour le canton d'Auxi récompensent l'activité militante que nous menons au quotidien dans ce secteur. Un signe encourageant que nous tenons à souligner. Nous appelons pour le deuxième tour à battre Michel Petit sans pour autant attendre quoi que ce soit du PS. Car si François Hollande ne veut pas de cohabitation avec la droite au parlement, il ne craint pas celle qu’il nous annonce avec les marchés financiers et avec l’austérité. Sous Hollande, rien ne nous sera donné, et tout ce que nous aurons, c’est ce que nous saurons lui arracher. C’est donc maintenant qu’il faut préparer les indispensables mobilisations pour imposer des mesures d’urgence. C’est en construisant ces mobilisations, en coordonnant toutes celles et ceux qui défendent cette perspective qu'une opposition de gauche au gouvernement verra le jour. C'est la raison pour laquelle nous appelons et proposons, une fois encore, la création d'un large collectif regroupant tous les partis et organisations du mouvement social qui partagent cet objectif. Leur dette n'est pas la notre, refusons de payer la crise des capitalistes !