mardi 31 janvier 2012

Communiqué du NPA TERNOIS : NON A LA CASSE DE L' EDUCATION NATIONALE DANS LE TERNOIS !

En 2011, le gouvernement a pratiqué une nouvelle saignée dans l’Éducation nationale avec la suppression de 16 000 postes.
Et ça continue : le gouvernement prévoit de supprimer 14 000 postes (80 000 depuis 2007), il ferme des classes, des options et filières, alors que le nombre d’élèves croît.
La formation préalable des enseignants a été supprimée.
Avec le Bac Professionnel en 3 ans au lieu de 4, c'est 25% du temps de formation qui disparaît.
La baisse de la qualité d’enseignement qu’entraîne le manque de moyens, n’est guère la préoccupation du gouvernement.
La logique globale des politiques qui sont menées engendre une accélération de l’effondrement de l’école publique. Elle aggrave encore l’injustice sociale !
Les élèves et enseignant(e)s du Ternois vont également en faire les frais : le projet de carte scolaire pour la rentrée de septembre 2012, que le NPA du Ternois conteste et condamne, prévoit encore des attaques contre l'Education sur notre territoire.
A Saint-Pol sur Ternoise l'école La Fontaine est menacée d'une fermeture de classe, une fusion entre les écoles est aussi envisagée.
L'école Marcel-Dollet de Pernes et celle d' Aumerval seront également victimes de la suppression d'une classe élémentaire. A Bailleul-les-Pernes c'est une classe de maternelle qui se transformera en école élémentaire.
Pour le RPI de la Vallée de la Ternoise à Monchy-Cayeux c'est une classe qui sera fermée causant préjudices à tous les villages du regroupement.
Mais aussi des fermetures de classe à l'école Jules-Ferry d'Avesnes-le-Comte, à l'école primaire de Tincques, à Villers-Châtel et à Saulty.
A Aubigny-en-Artois une fusion entre les écoles maternelle et élémentaire est envisagée.
Et pour enfoncer le clou la casse des RASED se poursuit avec 2 postes en moins dans la circonscription de Saint-Pol.
La côte d'alerte est atteinte, aussi bien pour les personnels que pour les jeunes et principalement pour ceux qui connaissent des lacunes.
En parallèle à ce véritable plan social dans l’Éducation nationale, le gouvernement y développe la précarité à tous les niveaux. Le nombre de vacataires et de contractuels chez les enseignants a explosé ces dernières années.
En réduisant les budgets et les personnels, en développant la précarité, en multipliant les statuts, le gouvernement cherche à diviser les salariés de l’Éducation nationale, à casser leur résistance, et tout cela cause d'énormes préjudices sur la bonne éducation des enfants scolarisés.
L' Education Nationale est en danger c’est pourquoi la riposte à ces projets est essentielle !
Enseignant(e)s, élèves, parents d'élèves, militant(e)s syndicaux(les) de l'enseignement, militant(e)s politiques, l'unité et l'opposition en une réponse forte est nécessaire même vitale.
Nous appelons à la création d'un large collectif ternesien regroupant toutes celles et tous ceux qui souhaitent lutter contre toutes ces réformes injustes et irresponsables.
Exigeons l’arrêt immédiat des suppressions de postes et le rétablissement des 80 000 postes supprimés, la titularisation de tous les précaires, une école publique, gratuite et laïque, sans sélection ni orientation, l’arrêt du fichage des élèves et de leur parcours scolaire, pas de classe à plus de 24 élèves, 20 élèves dans les ZEP,300 € d’augmentation pour toutes et tous : pas un revenu en dessous de 1600 € net

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